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Il n'y a en amour que les honteux qui perdent

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Les BEAUX HOMMES

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28 avril 2012

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28 avril 2012

Qu'est-ce que l'amour ?

Une histoire d'amour, lorsqu'elle démarre, se vit sur le mode de la magie et de l'enchantement. On aimerait croire qu'elle est toujours unique et mystérieuse. Pourtant, à y regarder de près, l'amour, comme la plupart des sentiments, a aussi ses lois.

Quel effet ça fait d'être amoureux ?

Elle attend sa venue. Il sera là, ce soir, à neuf heures. Tout près d'elle. Elle prend un bain, chantonne. Elle sent battre son coeur. Fort. Elle est heureuse ; elle est amoureuse. Folle d'amour. Elle pense à ses grands yeux, son corps, sa bouche, son sourire...

« Attentes, ô délices, attentes dès le matin et tout le long de la journée, attentes des heures du soi, délices de tout le temps ; savoir qu'il arriverait ce soir à neuf heures, et c'était déjà du bonheur. » Elle, c'est Ariane, la jeune épouse d'Adrien Deume, fonctionnaire sans éclat travaillant à la Société des Nations. Lui, c'est l'amant, Solal, le supérieur hiérarchique de son mari. Il la trouve belle, attirante, originale. Pour la séduire, il se débarrasse provisoirement d'Adrien Deume en l'expédiant en mission à l'étranger. Il réussit alors à subjuguer la jeune femme par une déclaration éblouissante. C'est le début d'une folle passion.

Belle du Seigneur (1968) est l'un des plus beaux romans d'amour jamais écrits. On en ressort ébloui, secoué, bouleversé. C'est un hymne à l'amour même s'il finit en tragédie. Albert Cohen décrit l'enivrant délire des premiers temps d'une passion amoureuse. Ne pouvant plus s'en séparer, Solal s'enfuit avec Ariane sur la Côte d'Azur. Dans leur chambre d'hôtel, puis dans une villa, Belle-de-Mai, ils vivent des moments sublimes. « Ô cette joie complice de se regarder devant les autres, joie de sortir ensemble, joie d'aller au cinéma et de se serrer la main dans l'obscurité, et de se regarder lorsque la lumière revenait, et puis ils retournaient chez elle pour s'aimer mieux, lui orgueilleux d'elle, et tous se retournaient quand ils passaient, et les vieux souffraient de tant d'amour et de beauté. »

L'état amoureux - particulièrement durant sa phase initiale (« à l'état naissant ») - peut être repéré par des symptômes caractéristiques. L'anthropologue Helen Fisher a mené l'enquête auprès de jeunes Américains et Japonais. Il en ressort un tableau clinique où se repèrent quelques constantes (1).

La focalisation de l'attention d'abord. Quand l'autre est là, plus rien ne compte. « Ils étaient l'un pour l'autre tout l'univers », écrit Friedrich von Schlegel, dans Lucinde (1799). Cette attention exclusive s'accompagne d'une recherche de fusion, (« je voudrais me fondre en lui/elle »). Lorsqu'il est absent, l'être aimé survient dans la tête de l'amoureux sous forme de pensées intrusives. C'est la deuxième caractéristique de l'état amoureux (« je n'arrête pas d'y penser »). Un autre signe est l'exaltation. Ariane est heureuse, déborde d'énergie, comme si elle était en transe. Les mots de la passion amoureuse n'évoquent-ils pas le « transport », les « débordements », l'« extase ». L'idéalisation est un autre trait marquant de l'état amoureux. L'être aimé est paré de toutes les qualités, ses défauts gommés, ses points positifs hypervalorisés (« il est génial ! », « elle est adorable ! »). On dit que l'amour rend aveugle. C'est sans doute un peu vrai : le sentiment amoureux ne sert pas à comprendre autrui mais à vivre avec.

Tout n'est pourtant pas merveilleux durant cette phase passionnelle. L'amour se traduit aussi par des symptômes de manque lorsque l'être cher est absent. La moindre contrariété peut aussi conduire à un brutal accès de désespoir. L'amoureux est inquiet, jaloux, en permanente recherche d'indices de l'amour de l'autre.

NOTE

(1) H. Fisher, Pourquoi nous aimons ?, Robert Laffont, 2006.

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L'amour se réduit-il au désir ?

On n'aime pas sa maman comme on aime son chat, ses amis, son amant ou son hobby préféré. La question est donc de savoir si les différentes formes de l'amour - maternel, romantique, fraternel, amical, etc. - sont des expressions différentes d'une même émotion fondamentale ou si chacune traduit un sentiment spécifique.

Les philosophes grecs avaient pris soin de distinguer cinq ou six sentiments différents : Eros, divinité de l'amour, possédait un versant physique et vulgaire (Aphrodite) et un versant céleste (l'amour « platonique »). Aux côtés d'Eros proprement dit, il y avait aussi la philia (l'amitié), la storge (l'affection), l'agapè (l'amour de son prochain), la philantrôpia (l'amour de l'humanité en général). A chaque type de sentiment correspondait un engagement plus ou moins profond : la philia peut conduire au sacrifice de soi, l'agapè suscite la charité, la philanthrôpia ne peut conduire qu'à la compassion.

La psychologie contemporaine a repris le problème à sa manière. Pour Sigmund Freud, on le sait, les formes de l'amour relèvent d'une même pulsion - la libido. Elle peut s'investir sur des objets différents (un parent, l'amant, un objet fétiche, le psychanalyste...), connaît des stades d'évolution distincts (oral, anal, génital), peut être refoulée, idéalisée, détournée, etc., mais, au fond, c'est toujours la même pulsion qui agit.

L'éthologie s'est opposée à la psychanalyse sur ce point. Pour elle, l'attachement qui lie l'enfant à sa mère forme un sentiment spécifique, distinct de la libido. Dès 1891, l'ethnologue finlandais Edward Westermarck soutenait que la cohabitation prolongée entre membres d'une même famille neutralisait le désir et conduisait à une inappétence sexuelle entre parents. L'attachement serait donc un inhibiteur du désir, qui détourne naturellement de l'inceste.

Helen Fisher propose de distinguer trois types principaux d'amour : le désir sexuel, l'attachement et l'amour proprement dit. Elle fonde son analyse sur deux types d'études. Le premier relève d'une grande enquête interculturelle sur le sentiment amoureux. Indépendamment de l'âge, de la préférence sexuelle (homo ou hétéro), de la religion, etc., plus 75 % des personnes déclarent que « savoir que leur amant(e) est amoureux(se) de moi compte plus à mes yeux que de faire l'amour avec lui (elle) » (1). En d'autres termes, il compte plus de vivre avec quelqu'un, et surtout de se sentir aimé de lui, que de coucher avec. D'autre part, pour vérifier que cette déclaration n'est pas qu'une simple illusion, une équipe de chercheurs a mené une étude sur les manifestations cérébrales de l'amour et du désir sexuel. De jeunes gens ont ainsi été invités à regarder quelques minutes la photo de leur amoureux, pendant que leur cerveau était passé au scanner. Les résultats de l'imagerie cérébrale ont confirmé que l'amour et le sexe sollicitent des zones cérébrales en partie différentes (2).

Edgar Morin pense, lui, que l'amour n'est ni réductible à la libido, ni à un sentiment sui generis (3). Il le voit plutôt comme un « complexe » d'émotions, une alchimie de pulsions imbriquées. Comparable à un élixir, l'amour forme une mixture nouvelle, avec sa propre saveur, irréductible à celle de ses ingrédients.

NOTES

(1) H. Fisher, Pourquoi nous aimons ?, Robert Laffont, 2006.
(2) A. Aron et al., « Reward, motivation, and emotion systems associated with early-stage intense romantic love », Journal of Neurophysiology, vol. XCIV, n° 1, juillet 2005.
(3) E. Morin, Amour, poésie, sagesse, Seuil, 1999.

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Comment tombe-t-on amoureux ?

Le coup de foudre est la forme la plus romantique de la rencontre. Ecoutons Phèdre (dans le Phèdre de Racine, 1677) parlant de son émotion lorsqu'elle vit son gendre Hippolyte pour la première fois :

« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;

Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ;

Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;

Je sentis tout mon corps, et transir et brûler. »

Si l'on en croit le sociologue Francisco Alberoni, le coup de foudre serait de tous temps et de tous lieux. Partout, il provoquerait les mêmes réactions, comparables à celles d'une révélation (1). Les études sociologiques montrent qu'il y a tout de même une reconstruction dans ce récit canonique (2).

Le mythe de l'amour passion invite chacun à reconstruire une histoire sous la forme d'un moment unique et inoubliable, en omettant souvent le contexte, les préalables, les tâtonnements ultérieurs qui auraient pu faire ou non basculer l'histoire dans un autre sens. Les amoureux aiment à focaliser leur rencontre sur un moment originel, fortement idéalisé.

A ce modèle s'opposent des récits plus progressifs d'entrée en relation. Une fréquentation qui devient amitié, glissant ensuite vers la vie en couple, avant qu'enfin l'amour s'installe progressivement (3). Concernant les scénarios de formation des couples, les choses ont beaucoup changé depuis trente ans. L'écrivain américain Tom Wolfe a décrit avec humour le déroulement actuel des rencontres (4). Autrefois, dit-il, les choses se passaient ainsi : d'abord on faisait connaissance, puis on s'embrassait, venait ensuite le baiser « profond », les attouchements et caresses et, enfin, si tout allait bien jusqu'alors, on faisait l'amour. C'était hier. Aujourd'hui, ajoute l'écrivain, on se rencontre, on couche ensemble et, si l'on se plaît vraiment, alors on fait connaissance, on échange les numéros de téléphone, etc. Au-delà de la caricature, il existe tout de même une réalité tangible : la multiplication des partenaires sexuels et des aventures brèves représente une transformation importante dans les relations amoureuses depuis une trentaine d'années.

A l'inverse de ce modèle de la rencontre éclair, un nouveau type de relations apparaît avec les rencontres amoureuses sur Internet. Le sociologue Pascal Lardellier a mené une enquête très intéressante à ce propos (5). Les rencontres sur Internet se multipliant, un nombre croissant de personnes apprennent désormais à se connaître, se parlent, dévoilent leur personnalité, leurs goûts, une partie de leur intimité avant de se découvrir physiquement. Le sociologue parle d'une véritable « révolution copernicienne » dans les relations.

NOTES

(1) F. Alberoni, Le Choc amoureux, 1979, rééd. Pocket, 1999.
(2) Voir M.-N. Schurmans, « Le coup de foudre amoureux. Un phénomène social ? »,Sciences Humaines, n° 86, août 1998.
(3) Voir J.-C. Kaufmann, Sociologie du couple, Puf, coll. « Que sais-je ? », 2003, et Premier matin. Comment naît une histoire d'amour, Armand Colin, 2002.
(4) T. Wolfe, Hooking up, Picador, 2001.
(5) P. Lardellier, Le Coeur Net. Célibat et @mour sur le Web, Belin, 2004.

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Sommes-nous égaux devant l'amour ?

« Parce que c'était lui, parce que c'était moi. » La passion amoureuse aime à se présenter comme une rencontre magique et miraculeuse entre deux êtres. Un sortilège inexplicable qui échapperait aux lois psychologiques ou sociologiques.

Mais la réalité est moins romantique : il existe bien des « lois d'attraction » qui suscitent la séduction. Soyons honnête : pour être aimé, il vaut mieux être jeune, beau, intelligent et en bonne santé. C'est ce que révèlent d'abord les enquêtes sur l'attirance envers un partenaire. Quels que soient le pays, la religion, le sexe, il existe une redoutable constante dans les préférences pour tel ou tel partenaire (1).

De ce point de vue, nous ne sommes pas égaux devant l'amour. Il existerait bien un « martyre des affreux » (2) : être objet de répulsion, être moins aimé. C'est d'ailleurs un thème largement exploité par la littérature, de La Belle et la Bête (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, 1757) à Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand, 1897). Faut-il en conclure crûment, tel Paul Léautaud, que « la plupart des liaisons sont faites de "laissés-pour-compte" qui se rencontrent et trompent ensemble leurs regrets ». Autrement dit, l'amour ne concernerait que quelques élus, les autres en étant réduits à choisir un partenaire « par défaut »...

Il existe cependant en matière amoureuse une loi selon laquelle « qui se ressemble s'assemble ». Et cela est vrai tant sur le plan physique, psychologique que social. Sur le plan physique tout d'abord, les couples tendent - en général - à se ressembler. Ainsi constate-t-on statistiquement que les grands, les petits ou les gros s'unissent plus volontiers entre eux (3). La proximité de l'âge est également un critère très important. Les exceptions - grande différence d'âge entre partenaires - sont justement remarquées pour leur exception. La ressemblance des partenaires joue enfin sur les valeurs, les modes de vie, le niveau d'éducation et le milieu social. Il existe une grande homogénéité sociale des couples et les amoureux partagent très souvent le même univers social et culturel.

Les couples ne voient pas toujours combien ces déterminismes cachés jouent sur leur rencontre. La plupart d'entre eux considèrent en effet que leur rencontre est le fruit du hasard, alors que pour 66 % des unions, les deux conjoints ont fait des études identiques (4). Sur le plan psychologique on parle de d'« accouplement assortatif » et en sociologue d'« homogamie sociale ».

NOTES

(1) Voir D. Buss, Les Stratégies de l'amour, InterÉditions, 1994, et P. Gouillou,Pourquoi les femmes des riches sont belles, Duculot, 2003, et L. Vincent, Comment devient-on amoureux ?, Odile Jacob, 2004.
(2) J. Héritier, Le Martyre des affreux, Denoël, 1991.
(3) L. Vincent, op. cit.
(4) M. Bozon et F. Héran, « La découverte du conjoint », I et II, Population, n° 6, 1987, et n° 1, 1988.

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L'amour rime-t-il avec toujours ?

Peut-on aimer toujours ? On se souvient du mythe de Baucis et Philémon. Les deux très vieux amants - dont le seul voeu n'était pas seulement de continuer à vivre mais surtout de ne pas mourir l'un sans l'autre - furent transformés par Jupiter en deux arbres plantés côte à côte presque pour l'éternité.

L'amour éternel n'est-il qu'un mythe ? Chacun connaît des couples fusionnels, profondément soudés, sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prise. Après vingt ou trente ans de vie commune, ils continuent à se couver des yeux. Mais ces couples sont rares, la fragilité des sentiments semblant plutôt la règle. Dès lors que le divorce fut légalisé, son usage toujours croissant ne laissait guère de doute sur la fragilité des liens affectifs unissant les couples. Il faut se rendre à l'évidence, l'amour est fragile et ne dure pas.

Pour Helen Fisher, il existerait même une loi implacable du cycle amoureux, sa moyenne ne dépassant pas trois ou quatre ans, tout au plus (1). Cela correspondrait à un « cycle naturel ». C'est le temps qu'il faut pour nouer une relation, faire un enfant et s'assurer des soins nécessaires à la petite enfance. Dès lors, le couple pourrait alors se séparer et chacun trouver un nouveau partenaire. Loi évolutionniste ou pas, les sentiments sont fragiles.

On aimerait savoir, à la naissance d'un couple, s'il a des chances de durer. Le professeur John Gottman pense qu'un tel diagnostic est possible (2). A Seattle (université de l'Etat de Washington), il a monté un laboratoire - le Love Lab -, où il essaie de repérer des indices sur la solidité des couples. Il existe, selon lui, des signes assez fiables permettant dès les premiers mois d'une liaison d'en tester la durabilité - et surtout l'harmonie. Un test révélateur consiste à observer très précisément les réactions de chacun des conjoints lorsqu'ils parlent de leur couple. Certains indices physiques ne trompent pas. Le haussement de sourcils lorsque l'autre parle est une marque de mépris ; au contraire, une façon de sourire avec émerveillement quand l'autre parle est très révélatrice. De même, la complicité ou au contraire l'indifférence se lit dans le regard. Lorsque l'on aborde des sujets sensibles - la satisfaction sexuelle, les griefs que l'on peut avoir vis-à-vis de l'autre -, les mouvements d'irritation ou de sollicitude apparaissent immédiatement.

Un autre test consiste à filmer pendant vingt-quatre heures un couple dans la vie quotidienne. En mesurant la fréquence de leurs échanges, leur nature, le nombre de fois où ils se touchent, se sourient, la façon dont l'un réagit aux sollicitations de l'autre, etc., on parvient, selon J. Gottman, à saisir la qualité de leur relation. Au final, après vingt ans d'études et plus de six cents couples observés, J. Gottman pense prévoir à 90 % si un nouveau couple se porte bien et possède des chances de survivre au temps.

NOTES

(1) H. Fisher, Histoire naturelle de l'amour, Robert Laffont, 1994.
(2) J. Gottman, What Predicts Divorce ?, Lawrence Erlbaum Associates, 1994, et Why Marriages Succeed or Fail, Simon & Schuster, 1994.

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Peut-on apprendre à aimer ?

L'Art d'aimer, du grand poète romain Ovide, est un traité de la séduction où l'auteur donne d'avisés conseils aux jeunes galants sur la façon de s'y prendre pour séduire les femmes. Nous sommes à Rome vers l'an 0, dans une société patriarcale et militaire. Aussi, les propos d'Ovide fleurent bon le machisme. Le point de vue est celui du conquérant, voire du prédateur, il faut savoir prendre une femme de force : « Quand la force triomphe d'une belle, c'est qu'elle l'a bien voulu. » Mais Ovide, et cela est plus actuel, pense que si le but ultime de la séduction est d'accéder au plaisir de l'homme, il suppose aussi celui de la belle. La femme doit être conquise mais aussi respectée (« sois aimable et tu seras aimé »).

L'Art d'aimer est également le titre d'un livre publié en 1956 par Erich Fromm (1900-1980), l'un des philosophes freudo-marxistes de l'école de Francfort. Ignorerait-il le livre d'Ovide ? En tout cas, il ne le cite pas.

« La première démarche qui s'impose est de prendre conscience que l'amour est un art, comme vivre est un art », écrit E. Fromm. On présente souvent l'amour comme un sentiment, un état passif dans lequel on « tombe », alors qu'il relève d'une aptitude que l'on peut entretenir. De plus, notre conception de l'amour est centrée sur son objet (la personne aimée), alors qu'elle devrait l'être sur la relation nouée. En somme, l'on peut et l'on doit apprendre à aimer, comme l'on apprend le piano ou la médecine.

Cette vision de l'amour est élitiste. Elle passe par une théorie de la nature humaine fondée sur l'idée que « le besoin le plus profond de l'homme est de surmonter sa séparation, de fuir la prison de sa solitude ». Une fois rejetées les « solutions partielles » que sont les « états orgiaques », le « conformisme », la dépendance à l'autre, E. Fromm présente sa vraie formule. L'amour authentique suppose de surmonter notre narcissisme ou notre dépendance pour fonder une relation amoureuse basée sur le respect de l'autre. Pour Ovide, l'art d'aimer est un art de la séduction ; pour E. Fromm, une leçon de morale sur le respect d'autrui. Nos deux auteurs partagent en tout cas l'idée que l'amour n'est pas un sentiment qui va de soi, mais qu'il s'entretient et se cultive.

28 avril 2012

François Hollande veut la limitation de l'immigration économique

Passés l'un après l'autre au micro de RTL ce matin, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont consolidé la ligne qu'ils avaient tenue la veille sur France 2. Le premier a toutefois affirmé qu'il maintiendrait la loi sur la burqa et qu'il souhaitait limiter l'immigration économique. Le second a déploré une Europe qui ne protège pas assez.

François Hollande veut la limitation de l\'immigration économique

Le vote Front national n'en finit pas de modeler la campagne de l'entre-deux-tours. Ce matin sur RTL, François Hollande a jugé la limitation de l'immigration économique « indispensable » tandis que Nicolas Sarkozy a déploré une « Europe qui ne protège pas assez ».

« Il y a eu 200 000 nouvelles entrées sur notre territoire par an depuis dix ans, a avancé François Hollande. Il faut réduire ce nombre. Je veux lutter contre la main d'oeuvre clandestine. Ce n'est pas normal qu'un certain nombre d'employeurs, de façon cynique, utilisent de la main d'oeuvre clandestine. » Interrogé sur le chiffre qu'il aurait en tête, le candidat socialiste a annoncé : « chaque année, le parlement fixera un chiffre en fonction des besoins de l'économie. »

Par ailleurs, François Hollande a affirmé que « bien sûr, il maintiendra la loi sur la burqa » adoptée il y a deux ans. Il a souligné que le « le groupe socialiste avait déposé des amendements » pour qu' »il n'y ait aucune défaillance juridique dans le dispositif. Ces amendements n'avaient pas été acceptés et néanmoins le groupe socialiste s'est abstenu », a-t-il rappelé.

Obtenir la « réciprocité » avec les pays partenaires « d'ici un an »

Nicolas Sarkozy, lui, déplore une Europe qui ne protège pas assez. « Je propose qu'en Europe, si d'ici un an nous n'avons pas obtenu la réciprocité avec nos grands partenaires, nous réservions tous nos marchés publics -communaux, régionaux, nationaux -aux seules entreprises qui produiront et créeront des emplois en europe », a déclaré le candidat, qui a jugé que l'objectif était d' « éviter la concurrence déloyale et les délocalisations. »

25 avril 2012

L'AMOUR SUR WEKIPEDIA

L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximitéphysique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier.Fichier:DickseeRomeoandJuliet.jpg

 

En tant que concept général, l'amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. Toutefois, même cette conception spécifique de l'amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l'amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l'amour familial ou de l'amour platonique et à la dévotion spirituelle de l'amour religieux. L'amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l'un des thèmes les plus courants dans l'art.

Le verbe français aimer peut renvoyer à une grande variété de sentiments, d'états et de comportements, allant d'un plaisir général lié à un objet ou à une activité (« j'aime le chocolat », « j'aime danser ») à une attirance profonde ou intense pour une ou plusieurs personnes (« j'aime mon mari », « j'aime mes enfants »). Cette diversité d'emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d'autres états émotionnels.

Sommaire

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Sentiment riche et complexe[modifier]

L'allégorie de l'amour est habituellement le cœur.

Le mot français amour, comme le verbe aimer qui lui est relatif, recouvre une large variété de significations distinctes quoique liées. Ainsi, le français utilise le même verbepour exprimer ce que d'autres langues expriment par des verbes différents : « j’aime ma petite amie » et « j’aime les sucreries » par exemple (alors qu'en anglais, on dira respectivement « to love » et « to like », et en espagnol « querer» ou "amar" et « gustar »). On constate aussi une telle variété pour le mot amour, par exemple dans la pluralité des mots grecs désignant l’amour. Les différences culturelles dans la conception de l'amour redoublent donc la difficulté d'en donner une définition universelle. Lesubstantif amour a néanmoins une extension moins large que le verbe aimer : on parlera rarement, par exemple, d'« amour » des sucreries, même si l'on dit les « aimer ». Le sens du verbe aimer, qui peut aussi exprimer l'amitié, ou plus simplement une affection pour quelque chose qui est source de plaisir, est donc plus large que celui du mot amour.

Bien que la nature ou l’essence de l'amour soit un sujet de débats, on peut éclaircir plusieurs aspects de cette notion en s'appuyant sur ce que l'amour n'est pas. En tant qu'il exprime un sentiment fort et positif, on l'oppose communément à la haine, voire à l'indifférence, la neutralité ou l'apathie. En tant que sentiment, plus spirituel que physique, on l'oppose souvent au sexe ou au désir sexuel. En tant que relation privilégiée et de nature romantique avec une personne, on le distingue souvent de l'amitié, bien que l'amitié puisse être définie comme une forme d'amour, et que certaines définitions de l'amour s'appliquent à une proche amitié1.

L'amour désigne un fort attachement affectif à quelqu'un ou à quelque chose. S'il renvoie souvent, dans l'usage courant, aux relations humaines, et plus précisément à ce qu'une personne ressent pour une autre, l'amour peut néanmoins aussi être impersonnel : il est en effet possible de dire qu'une personne éprouve de l'amour pour un pays (par exemple son propre pays : voir patriotisme), pour lanature, ou encore pour un principe ou un idéal, si elle lui accorde une grande valeur et qu'elle s'y sent très attachée. De même, on peut ressentir de l’amour pour un objet matériel, un animal ou uneactivité, si l'on entretient des liens affectifs forts ou étroits avec ces objets (ou qu'on s'identifie à eux). Lorsque l'amour d'un objet devient exclusif, voire excessif ou pervers, on parle de fétichisme ou d'idolâtrie.

L'amour entre les personnes, quant à lui, est un sentiment généralement plus intense qu'un simple sentiment amical ou affectueux. Il peut cependant se présenter sous différentes formes et à des degrés d'intensité divers, de la simple tendresse (quand on dit « aimer » les enfants, par exemple) au désir le plus ardent (chez les amants passionnés par exemple). Ainsi, l'amour entre les membres d'une même famille n'est pas le même qu'entre des amis ou au sein d'un couple d'amoureux. Quand il est ressenti avec une grande intensité et qu'il exerce un fort pouvoir érotique (ou une attirance sexuelle), on parle d'amour « passionnel » ou de « passion amoureuse », utilisant souvent l'image de la flamme ou de la brûlure pour décrire l'effet qu'il exerce sur les sens et l'esprit. Quand cette passion provoque une identification si étroite avec une personne qu'elle tend à unifier les deux amants, on parle d'amour « fusionnel ».

L'apparition plus ou moins subite de l'amour passionnel est décrite dans la langue courante comme un désaisissement (« tomber amoureux », « coup de foudre »), provoquant chez celui qui l'éprouve des comportements destinés à séduire l'être aimé et visant à obtenir la réciprocité de cet amour, qui s'exprimera le cas échéant par des actions et des gestes amoureux – parmi lesquels les caresses, les baisers et les rapports sexuels, ces derniers étant désignés dans plusieurs langues par l'expression : « faire l'amour ». Ces pratiques et ces gestes sont en partie culturels et peuvent faire l'objet – tout comme l'étude des interdits liés à l'amour – d'une approche anthropologique ou sociologique.

Outre les différences culturelles dans les pratiques liées à l'amour, les idées et les représentations sur l'amour ont également beaucoup changé selon les époques. L'amour platonique, l'amour courtoiset l'amour romantique sont ainsi des conceptions distinctes et apparues à des époques précises de l'Histoire. Il existe aussi un certain nombre de désordres psychiques liés à l'amour, et étudiés par lapsychologie, comme l'érotomanie ou le narcissisme. Certaines formes d'amour sont par ailleurs perçues comme des perversions ou des déviances (voir paraphilie), telles que la pédophilie (attirance sexuelle pour les enfants) et la zoophilie (attirance sexuelle pour les animaux). De telles amours peuvent être étudiées aussi bien par la psychologie que par les sciences humaines et sociales.

À cause de la nature complexe et difficile à saisir de l'amour, les discours sur l'amour se réduisent souvent à des clichés, que l'on retrouve dans un certain nombre de dictons sur l'amour, depuis la phrase du poète Virgile : « L'amour triomphe de tout (omnia vincit amor) », jusqu'au célèbre : « L'amour rend aveugle ». Le philosophe Leibniz en donnait cette définition : « Aimer, c'est se réjouir du bonheur d'autrui »2.

Dans l'histoire, la philosophie et la religion (ainsi que la théologie qui lui est liée) ont beaucoup médité sur le phénomène amoureux, source constante d'inspiration pour les arts plastiqueslittéraires etmusicaux. La psychologie, au siècle dernier, a renouvelé les réflexions sur le sujet. Ces dernières années, des sciences telles que la biologie, la neurologie et la neurobiologie, mais aussi la zoologieet l'anthropologie, ont amélioré notre compréhension de la nature et de la fonction de l'amour.

Historique[modifier]

Grèce antique[modifier]

Éraste et Éromène, détail d'une coupe attique du Ve siècle av. J.-C. (musée du Louvre).
Article détaillé : Éros (philosophie).

Le terme amour recouvre quatre sentiments distincts de la Grèce antique : l'éros, la philia, l'agapè et la storgê.

La philia se rapproche de l'amitié telle qu'on l'entend aujourd'hui, c'est une forte estime réciproque entre deux personnes de statuts sociaux proches. Elle ne pouvait exister à l'époque qu'entre deux personnes du même sexe, du fait de l'inégalité entre les sexes. C'est une extension de l'amitié. L'éros désigne l'attirance sexuelle, ledésir. Dans la pensée platonicienne, il est parfois vu comme l'une des passions néfastes que produit l'épithumia (ou « appétit »), mais aussi comme une « divine folie » qui est « la cause des plus grands biens pour les hommes »3. Cependant il pouvait se mêler à la philia à travers la pédérastie4, qui liait un amant d'âge mûr (« éraste ») à un jeune aimé (« éromène »).

L'agapè est l'amour du prochain, une relation univoque que l'on rapprocherait aujourd'hui de l'altruisme. Il se caractérise par sa spontanéité, ce n'est pas un acte réfléchi ou une forme de politesse mais une réelle empathie pour les autres qu'ils soient inconnus ou intimes. Dans la tradition chrétienne des pères de l'Église, ce mot est assimilé au concept de charité, bien que celui-ci soit plus proche d'une relation matérielle établie avec des personnes en souffrance. L’agapè originel ne revêt pas cetteconnotation morale de responsabilité devant une autorité divine.

La storgê décrit l’amour familial, comme l’amour, l'affection d’un parent pour son enfant.

Société américaine des années 1960[modifier]

D'après la revue Planète, les relations amoureuses aux États-Unis, selon leur type, s'exprimaient dans les années 1960 par trois mots : « love », le sentiment amoureux ; « sex », les rapports sexuels sans préjuger des sentiments, présents ou non ; et « fun », le simple échange de relations intersexe allant du simple flirt à des relations plus poussées, mais sans intention d'engagement ni d'une part ni de l'autre.

Approche philosophique[modifier]

« Vivre d'amour et d'eau fraîche » est un idéal rêvé par certains. Ni guerre ni labeur ; uniquement l'amour. « Peace and Love » (« Paix et amour »). Plaisir de la non-violence, de la séduction, de l'érotisme et des divertissements sexuels.

L'amour est un thème abordé avec profondeur par la philosophie. Par exemple, pour répondre à cette question : « l'homme est-il à la source de l'amour qu'il vit ou l'amour est-il un concept naturel qui s'impose à l'homme ? », le philosophe Baruch Spinoza, qui s'est beaucoup penché sur la question, notamment dans son Éthique, définit ainsi que : « L'amour n'est autre chose que la joie, accompagnée de l'idée d'une cause extérieure ; (...) Nous voyons également que celui qui aime s'efforce nécessairement de se rendre présent et de conserver la chose qu'il aime5. »

En fait, le discours inaugurant l'éventuel lien entre la philosophie et l'amour est Le banquet de Platon. Ironiquement, ce discours inaugure et clôture simultanément; le thème de l'amour «humain» ayant été remplacé par celui de l'amour «divin» par le christianisme. À vrai dire, il est peut-être plus approprié de parler de dénigrement plutôt que de remplacement tant le discours philosophique occidental a réduit le thème de l'amour homme-femme a une simple question de plaisir corporel, de péché, de concupiscence, etc. A fortiori, voire étrangement, il semble que c'est par le biais de la littérature que le thème de l'amour a été traité par les philosophes. Pensons à RousseauGoetheVoltaire, etc. Sur cette dernière remarque, c'est-à-dire sur le déplacement du lieu-tenant de l'interrogation sur l'agapé grec vers la littérature, nous renvoyons à Derrida.

Le philosophe Arthur Schopenhauer avance que l'amour n'est qu'une illusion de la Volonté (l'essence de toute chose selon lui) qui cherche à se perpétuer elle-même à travers la reproduction. Lexxe siècle n'est pas en reste. Outre Sartre, c'est principalement Emmanuel Lévinas qui interpella le monde philosophique en développant le thème de l'altérité : Le Temps et l'autreTotalité et infini, etc. Ce dernier porta même l'éthique au rang de philosophie première, réel bouleversement dans l'égo-centrisme occidental.

Approche psychologique[modifier]

Élégie et manque d'amour
peinture utopique de William Bouguereau.

Psychisme[modifier]

Sur le plan psychique, la psychanalyse considère que les premières relations parents-enfants sont déterminantes dans l'esprit d'une personne et de sa perception de l'amour. Les relations mère-fils ou père-fille, notamment, sont particulièrement marquantes. Les relations parents-enfants sont généralement déséquilibrées : le parent répond aux besoins de l'enfant. Il est dit dans ce cas que l'amour de l'enfant est captatif et celui des parents oblatif.

En grandissant l'enfant apprendrait à rééquilibrer ces relations. Cet apprentissage peut échouer à tel ou tel moment, et l'adulte en gardera un manque de maturité s'il n'en prend pas conscience et une perception de l'amour plus ou moins blessée. Les relations de ses parents entre eux seraient aussi importantes dans la construction de cette idée de l'amour.

Comblement d'un manque[modifier]

L'amour peut être perçu essentiellement comme la quête d'un manque, lorsque la notion oblative ne s'est pas développée. L'amour que apporté à un individu ou un objet naîtrait par ce qu'il apporte à un individu ou est susceptible de lui apporter. « Aimer » ne serait autre qu'une façon inconsciente d'avouer sa propre impuissance à l'autonomie pour un besoin particulier à un moment donné. Besoin d’aimer ou besoin de se sentir aimé ne serait autre qu'un besoin égoïste, qu'une attente de la personne qui pourrait combler les ‘manques’ immatériels ou matériels qu'elle ne serait pas capable de satisfaire par elle-même. Par exemple, en Occident, le besoin d'un enfant entraînerait le besoin d’une compagne ou d’un compagnon à nos côtés, besoin qui nourrit un sentiment d’amour ou de besoin d’amour pour la personne attendue pour concevoir cet enfant.

La réalité psychique du besoin d’enfant résiderait plus dans un besoin de sécurité motivé apparemment par le bien de l'enfant : le nourrir et l'accompagner vers l’âge adulte. Mais cette attitude, apparemment généreuse, sous-tendrait en fait un désir caché chez certains parents d'être accompagné vers la vieillesse. Dans ce type de situation, « aimer » ou dire « je suis amoureux(se) », serait une façon inconsciente de dire : « j’espère que la personne pour laquelle j’éprouve des sentiments amoureux m’apportera les choses que j’attends d’elle ». Tant qu'il est senti chez la personne aimée la présence des choses attendues de sa part, le sentiment perdure, mais si la personne aimée perd ou ne dispose pas d'une partie de ce que l'autre attend, le sentiment d’amour s’estompe ou s’éteint. Lorsque ce sentiment s'estompe, il n'est pas rare d’entendre : « Nos deux chemins se sont séparés » car « mes besoins ont changé », « nous n'avons pas suivi la même route », etc. À ce moment, la personne qui se sent « en danger » peut être sujette à des crises d'anxiété. La personne quittée peut y être plus ou moins indifférente ; si tel n’est pas le cas celui qui est « abandonné » aura probablement un sentiment de tristesse, de jalousie, de colère ou même de haine...

Amour délirant ou psychotique[modifier]

Article détaillé : Érotomanie.
Article détaillé : Stalking.

Approche biologique[modifier]

Zoologie (comportements hominoïdes amoureux)[modifier]

Zoologiquement, la vie et le comportement sexuels de l'homme présentent de nombreux points communs avec ceux des autres primates, et plus généralement avec l'ensemble des mammifères. L'observation de l'espèce la plus proche de l'homo sapiens, le chimpanzé nain du Congo ou bonobo (Pan paniscus), ainsi que celle des autres grands singes, suggère que l'amour ne serait qu'une forme évoluée de phénomènes existant déjà chez nos cousins sous forme atténuée.

Physiologiquement, le coït tel qu'il est observé chez l'homo sapiens ne diffère guère de l'accouplement chez les grands singes. En revanche, la séquence amoureuse, des premières approches, de la séduction jusqu'à l'accouplement, semble avoir évolué parallèlement à l'hypertrophie du cortex cérébral dont a été dotée notre espèce au cours de son évolution récente. Les aptitudes à l'idéation, l'imagination, l'anticipation et à la stratégie qui en résultent ont complexifié le processus à l'extrême.

L'attachement durable, la formation de couples relativement stables s'observe également chez nos cousins, mais sans atteindre la diversité des comportements individuels, la durée, et le rôle fondamental de l'imaginaire constatés dans la vie amoureuse humaine. Un autre facteur qui distingue l'humain des singes, avec d'énormes conséquences, est la disponibilité quasi constante de la femelle humaine à l'accouplement, ce qui n'existe pas chez les autres mammifères.

Les zoologues se sont en outre intéressés à l'avantage concurrentiel, du point de vue de l'espèce, que donne l'amour tel qu'il se manifeste chez l'homme. Il apparaîtrait comme nécessaire à la sécurisation du couple durant la période d'extrême vulnérabilité des jeunes, elle-même suivie de la phase de développement de l'intelligence d'un adulte, moments qui, rapportés à leurs équivalents chez les espèces proches, sont extrêmement longs.

En outre, les comportements sexuels se manifestent de manière extrêmement variable chez les animaux6. D'un point de vue évolutif, la grande variété des comportements amoureux influencerait la diversité des espèces.

Neurologie et biochimie[modifier]

Les études animales de l’attachement ont montré que les différents types d’attachement (filial, romantique, fraternel, amical, pour un animal, un habitat, un milieu ou pour un objet) ont des bases neurobiologiques en partie communes. Chez l’Homme, l’attachement « romantique » met en jeu globalement les mêmes régions cérébrales, ainsi que certaines structures impliquées dans lesrécompenses7. L’attachement "romantique" dépendrait, au moins en partie, du contexte socioculturel. En effet, il est observé que dans les sociétés où l’activité érotique se déroule simplement et quotidiennement, l’attachement romantique est moins marqué et plus "apaisé" que dans les passions et les extases sentimentales de l’amoureux occidental, “qui soupire comme une fournaise” pour un impossible idéal romantique8. Plusieurs auteurs ont souligné la ressemblance entre certains aspects de la passion amoureuse (altération de l’état mental, exaltation de l’humeur, pensées intrusives de l’objet aimé…) et certains troubles psychiques (observés par exemple dans les troubles bipolaires et obsessionnels-compulsifs)9. En schématisant, il semblerait que la mise en jeu du système des récompenses, facteur primordial de la sexualité humaine10,11, induise une "dépendance" à l’objet "aimé" qui conduirait à des états de "manque" lorsque cet objet est inaccessible12. Ces états psychiques intenses provoqués par les passions amoureuses sont à l'origine, non seulement d'accomplissements remarquables dans les arts, la poésie et la littérature, mais également de bouleversements individuels (tentatives de suicidecrimes passionnels …) ou sociaux (selon la légende, la guerre de Troie fut provoqué en raison de l'enlèvement d'Hélène par le prince Pâris, qui fut subjugué par sa beauté extraordinaire).

Quant à l'amour maternel, chez les animaux, une intervention dans un processus naturel comme l'accouchement perturbe l'attachement de la femelle envers son petit. Ainsi, « des brebis parturientes ayant subi une anesthésie péridurale ne manifestent pas de comportement maternel13 ».

Approche anthropologique[modifier]

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Amour et famille[modifier]

Dans son dernier ouvrage, Le Premier Amour (Plon, 1999), les enfants sont de grands passionnés et savent très tôt ce qu'aimer veut dire, on aime à trois ans comme on aimera toute sa vie', explique le psychosociologue Francesco Alberoni14.

Le lien originel serait la première histoire d’amour selon les chercheurs, une continuation de quête à toutes les histoires amoureuses convoitées. L’attachement sexuel présenterait dès la naissance une activité neurophysiologique qui se maintiendrait dans l'enfance pour déborder physiquement sur l’âge adulte avec l’afflux d’hormones provoquant des réponses physiologiques à l'adolescence. Jean-Pol Tassin, neurobiologiste au Collège de France, indique que les histoires d'amour sont des éléments émotionnels dans le processus cérébral qui sont un prolongement du lien maternel. « Dès la naissance, un rapport à la mère basé sur la recherche de plaisirs sensoriels se crée, explique-t-il. Avec ce premier rapport hédoniste, l'enfant au cours de son développement se bâtit ce que l'on peut appeler un “bassin attracteur” : il intègre petit à petit ses satisfactions premières et va passer sa vie à rechercher chez les autres des stimulis analogues. » 15

La famille est un lieu riche en relations amoureuses : amour conjugal, amour maternel, et de manière plus générale, parental, amour filial, fratrie.

L'importance de l'affection des membres d'une même famille entre eux est illustrée par l'émotion vécue dans les grands évènements tels qu'une naissance, un mariage, un succès, une épreuve, un accident, un décès.

Relations sexuelles[modifier]

Article détaillé : Relation sexuelle.

L'amour ne diffère pas fondamentalement dans les diverses cultures humaines, les parades de séduction restant à la base les mêmes en Afrique, en Orient, en Europe ou en Amérique du Nord[réf. nécessaire]. C'est plutôt l'attitude à l'égard du désir féminin, dont la répression est fréquente dans beaucoup de sociétés (voir aussi Comportement et langage), qui change de forme extérieure.

Comportement amoureux dans le monde[modifier]

Un baiser amoureux.

Le comportement sexuel varie fort peu suivant les diverses sociétés humaines. Les modes de séduction, de contacts, les parades et les expressions faciales ne présentent que des différences mineures et très extérieures. L'Europe n'a plus le monopole de la représentation massifiée du comportement amoureux ; pourtant, les deux grandes industries cinématographiques du monde, occidentale et indienne[réf. nécessaire], montrent de manière saisissante le caractère uniforme des représentations collectives de la sexualité dans des cultures différentes, a fortiori sachant que ces deux cinémas ont chacun une aire d'influence qui va bien au-delà de leurs sphères géographiques propres. Les films Indiens sont depuis longtemps projetés dans tous les cinémas du Moyen-Orient et du monde arabe, tandis que le cinéma occidental a depuis longtemps fait la conquête du Japon et de la zone d'influence chinoise.[réf. nécessaire]

Néanmoins certains détails comportementaux sont culturellement acquis. Le baiser avec la langue, par exemple, qui semble naturel en Occident, en Chine, dans le monde arabe, en Inde (civilisations ô combien expertes en matières de raffinements érotiques, du fameux Kâma Sûtra, écrit par le brahmane Vatsyayana vers le début de l'ère chrétienne aux contes des mille et une nuits), était probablement inconnu en Afrique subsaharienne avant l'arrivée des Européens. Dans Ma vie secrète, un anonyme licencieux de l'époque victorienne rapporte qu'il a dû « apprendre » cette pratique, qui n'allait pas de soi. Il s'agirait donc d'un trait culturel, mineur, mais réel.

L'éthnolinguistique, l'anthropologie linguistique et les études en traduction mettent en question la démarche anthropologique qui consiste à analyser le rapport entre l'homme et l'amour dans diverses langues-cultures. L'éthnolinguistique de Underhill (2012) montre par exemple que l'amour est représenté en termes métaphoriques, et que les cadres et les configurations métaphoriques diffèrent en anglais, français et tchèque. Mais si on va au delà de la langue et on entre dans le discours, on ne peut maintenir le modèle d'un individu qui incarne sa culture et sa langue. On constate que les individus adoptent, adaptent et résistent les cadres culturels qu'ils trouvent dans la langue. L'anthropologie qui focalise sur les études multilingues montre que la langue n'est que le modèle qui est entretenu par les discours et par les "stratégies discursives". L'amour se négocie en langage. Et souvent les locuteurs résistent ou rejettent les métaphores conceptuelles selon lesquelles l'amour serait "fusion", le "centre" ou le "but" de la vie. L'humour ne cesse d'innover à partir de paradigmes traditionels. La vulgarité aussi (voir Underhill 2012).

L'homosexualité est un comportement attesté depuis la plus haute Antiquité et fort bien documenté. D'un point de vue psychologique, l'amour entre homosexuels ne diffère pas significativement de l'amour hétérosexuel.

Internet a modifié quelque peu les relations amoureuses dans le monde en facilitant les contacts à distance. De nombreux couples issus de continents différents se sont formés grâce à ce nouveau média.

Comportement et langage[modifier]

Paradoxalement, l'acte le plus naturel du monde (la reproduction) tout comme certaines fonctions corporelles (la défécation) sont accompagnés chez l'Homme d'interdits sociaux visibles au niveau du langage et du comportement. Il existe dans toutes les sociétés humaines des tabous relatifs à ces fonctions. Par exemple l'Homme est le seul animal[réf. nécessaire] qui se réunit en groupe pour manger mais, dans certaines cultures, s'isole pour déféquer. De même, l'acte sexuel se fait de préférence dans l'isolement (l'amour en groupe est considéré comme déviant). Le langage est lui-même empreint de ces valeurs morales qui distinguent ce qui est « propre » de ce qui est « sale ». De tous temps, la plupart des religions ont considéré comme nuisible pour la vie de l'individu le fait de vouloir satisfaire toutes les pulsions sans critères de limite (voir libertinagecélibatabstinence) ou au contraire pour en faire le centre de leur philosophie dans certaines sectes (le gourou s'adjuge toutes les femelles du groupe). Le langage distingue ainsi dans sans doute toutes les langues du monde plusieurs niveaux pour désigner la copulation : poétique (union), vulgaire (baiser et une infinité d'autres termes), médical-scientifique (coït), etc. Quelques exemples d'euphémismes qui évitent d'être trop explicite : alors que les expressions faire l'amourto make love sont sans équivoque, il est préférable d'éviter la formulation directe (choquante) en disant « coucher avec quelqu'un » ou même to sleep with somebody en anglais, mit jemandem schlafen en allemand (alors que justement il n'est pas question de dormir). Au même titre, sich lieben (s'aimer en allemand) reste ambigu et peut désigner autant le sentiment que l'acte charnel. Le choix du partenaire résulte en fin de compte d'un équilibre subtil entre l'attirance consciente ou culturelle (goûts communs, littérature, musique, niveau de langage, richesse, comportement social, etc.) et l'attirance inconsciente ou naturelle (physique, odeur, sentiment de sécurité, etc.).

Arts[modifier]

De toute époque, l'amour, comme « désir », a inspiré les artistes de toutes les disciplines artistiques. C'est un thème récurrent et majeur avec le temps; conséquences de la naissance, de la vie et lamort.

Dans les arts plastiques[modifier]

Psychè et L'Amour, par William Bouguereau (1889).

L'amour a toujours été un thème de prédilection dans l'histoire de la peinture et de la sculpture, par la représentation de situations amoureuses ou par la symbolique ou l'allégorie, faisant intervenir des personnages mythologiques.

Certains thèmes ou personnages mythologiques ou historiques reviennent :

• Éros (ou Cupidon), dieu des amours profanes, est souvent représenté dans des scènes comme sujet principal, ou comme personnage secondaire pour évoquer la présence symbolique de l'amour. Enfant ou adolescent espiègle et capricieux, ailé et portant un arc avec lequel il tire des flèches d'or dans les cœurs humains, ce qui leur apportent amour et désir d'amour. Les scènes les plus représentées sont : l'amour d'Éros pour Psyché, Éros l'enfant turbulent désarmé par sa mère Aphrodite, la victoire de l'amour sur les œuvres humaines (voir la célèbre version du Caravage) ou la lutte entre l'amour profane et l'amour sacré.

• Aphrodite (ou Vénus), déesse de l'amour, mère de Éros/Cupidon, inspire souvent les peintres, notamment pour l'épisode de sa naissance. Elle apparaît au monde déjà adulte, nue et sortant de la mer : les versions de Botticelli (cf. La naissance de Vénus), CabanelFantin-Latour ou Bouguereau comptent parmi les plus célèbres.

• La vie amoureuse tumultueuse de Zeus/Jupiter a également fait l'objet de nombreuses représentations : l'enlèvement de Léda, d'Europe ou de Ganymède sont parmi les thèmes les plus souvent traités.

• Les grandes histoires d'amour de l'histoire ou de la littérature comme Tristan et YseultRoméo et JulietteUlysse et Pénélope et bien d'autres ont été traitées en peinture, surtout dans les périodes romantiques (préraphaélismeromantisme, etc.).

Par ailleurs, nombre de scènes amoureuses de la vie quotidienne des hommes ont été représentées, depuis la cour faite à l'être aimé au drame amoureux, en passant par le baiser langoureux ou le libertinage. Un exemple est le tableau de Jean Honoré Fragonard nommé le Verrou.

Dans la littérature[modifier]

L'art poétique et le roman sont, avec la chanson, quelques-uns des moyens de prédilection de l'expression verbale de l'amour. À travers les âges, la littérature a reflété des tendances de l'amour, des divinités mythologiques à l'amour réaliste de notre époque.

Le français présente une curiosité grammaticale : le mot amour est ordinairement au masculin au singulier, mais souvent au féminin au pluriel (« Un amour mort » / « Des amours mortes »)16.

Religions[modifier]

Victoire de l'Amour sacré sur l'Amour profane, tableau de Giovanni Baglione (vers 1602).

Principe fondateur de la religion chrétienne, les sociétés judéo-chrétiennes sont fortement marquées par cette notion religieuse de l'amour. L'amour est un des facteurs qui peuvent pousser un individu à avoir la foi en son Dieu. La théologie est la spécialité qui traite de ce sujet. L'amour du prochain se définit comme une force intérieure qui pousse un individu à rechercher la paix et à la partager avec les autres. Le désir d'amour se traduit par celui d'être avec l'autre ou les autres, celui d'accepter de recevoir et de donner, celui de dialoguer, de vivre avec, de comprendre, d'accompagner, etc.

Dans les bouddhismes Mahayana et Vajrayana (bouddhismes vietnamiens, chan, zen, lamaïsme), l'Amour est l'une des quatre qualités d'être que le pratiquant doit développer, l'un des « Quatre Infinis » ou « Quatre Incommensurables » : l'amour, la compassion, la joie et l'équanimité. Les tibétains définissent l'amour comme un souhait du bonheur de l'autre ; la compassion, comme un souhait de cessation de la souffrance de l'autre ; la joie, comme une participation à son bonheur ; l'équanimité comme le fait d'être attentif de façon semblable à tout être et toute chose sans établir un attachement privilégié. Tout pratiquant du bouddhisme Mahayana doit souhaiter la « boddhicitta » - « l'esprit d'éveil » - : souhaiter obtenir l'éveil ou les qualités spirituelles pour le bien des êtres, et ultimement, libérer définitivement les souffrances humaines. Karuna (sansk.), est traduit par « compassion » en français et « loving-kindness » en anglais, une activité d'attention aimante envers l'autre. Au Tibet, la compassion est décrite comme l'attitude de la mère attentive face à ses enfants.

Dans le bouddhisme Mahayana, d'une façon générale, la compassion, ou « amour-tendresse » est à développer conjointement à la sagesse (compréhension de la nature réelle, objective des phénomènes, philosophie du non-soi, etc.) La sagesse permet de s'affranchir de l'idée du soi, donc de toute tendance égotique ou narcissique. En cela, elle participe à l'émergence d'une « compassion infinie ». De même, la sagesse exige une grande compassion pour être actualisée : l'extinction de l'illusion du soi, pour les bouddhistes, exige une infinie dévotion, une immense abnégation. Aussi, pour les bouddhistes du Tibet, sagesse et compassion (ou « amour-tendresse ») se développent l'un l'autre jusqu'à conduire le pratiquant dans une « Terre pure » de boddhisattva - c'est-à-dire jusqu'à l'actualisation du potentiel humain d'amour, de joie, de compassion et d'équanimité.

Dans le bouddhisme ancien, selon l'enseignement du Bouddha, cette vision de l'amour n'apparaît pas. Le Bouddha insiste surtout sur le détachement qui conduit à la suppression du désir, et donc au bonheur durable (cessation de la souffrance, nirvana). Ce n'est qu'entre les I° et IVe siècles après J.-C. qu’émergera le bouddhisme Mahayana pour lequel l’action de compassion et d’amour envers l’autre prime sur l’ascèse et la méditation.

Pour les bouddhismes issus des développements du Mahayana et du Vajrayana, amour, joie et compassion ne sont pas des émotions mais de véritables qualités d'êtres. Les émotions telles la colère, la jalousie, la peur, l'avidité, l'orgueil, passion, ne sauraient durer, elles sont passagères et proviennent de l'attachement et du désir. Au contraire, l'amour, la joie et la compassion peuvent se développer infiniment et sans être nécessairement dépendantes d'un objet ou de la présence d'un être. Le pratiquant peut les porter en lui, les développer infiniment et au-delà de tout attachement.

25 avril 2012

Le sentiment d’amour

Le sentiment d’amour

Mais quelle est cette émotion si intense qui envahit tout notre être à la vue ou à la pensée d’une personne en particulier ? C’est l’Amour. Comment se manifeste-t-il ? Pourquoi est-ce si bon ? Peut-il durer toute une vie ? Eclaircissements sur ce mystère qu’est l’amour…
 
L’amour, une affection profonde
Le sentiment d’amour peut se définir par une affection profonde poussant la personne qui la ressent à rechercher une proximité avec l’être aimé. Bien sûr, l’intensité varie en fonction de chacun, c’est à dire faible, forte ou encore obsessionnelle, et donc difficilement contrôlable.
L’amour naissant se manifeste par de nombreux signes qui ne trompent pas, tels que des palpitations, la gorge qui se noue, les mains qui deviennent moites, ou encore un bonheur immense qui nous envahit à la pensée ou à la vue de cet être désiré. C’est d’ailleurs en cela qu’il est possible de faire la distinction entre l’amour et l’amitié.
 
Les mécanismes de l'amour
Les psychiatres et psychanalystes vont plus loin : l’amour ne se développerait pas par hasard, notre inconscient choisissant celui avec qui il souhaite s’épanouir. Un faciès, une voix, une gestuelle… ces éléments viendraient réanimer des souvenirs affectifs enfouis, comme le lien fusionnel avec la mère, telle une sorte de régression salvatrice.
 
Voir la suite de notre fiche pratique sur l’amour
 

Comment rencontrer l’amour ?

La naissance d’un amour commence toujours par la rencontre de deux êtres. Conseils pour réussir cette étape.
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Il n'y a en amour que les honteux qui perdent
  • Citation d'amour : L'amour est un tyran qui n'épargne personne (Corneille). Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies (La Rochefoucauld). Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle
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